Son histoire Histoire totalement libre ! A toi de lui inventer une vie, un lieu de naissance, un chien qu'il a eu à Noël n 1998, ou je ne sais quoi encore ! J'aimerais simplement que tu respecte ceci : Il est né en Russie, dans la même ville que Lisaine, et il se trouvait avec elle lors de la soirée à l'origine de sa grossesse... Puisqu'il en est lui aussi l'origine (a)

Son caractère ► X n'est pas quelqu'un de sérieux. La vie, il en a rien à foutre en fait. Il vit au jour le jour, ne se souciant pas vraiment de ce qu'il se passera demain, oubliant vite ce qu'il s'est passé hier. ► Il est très souvent entouré d'amis. Ses amis sont d'ailleurs la première de ses préoccupations. Il est toujours là pour eux, à n'importe quelle heure de n'importe quel jour, qu'il soit à trente centimètres ou des centaines de kilomètres de l'ami en détresse ► Il adore voyager. A toi de lui construire l'itinéraire de sa vie ! ► Il n'a jamais été amoureux, mais ce n'est pas pour autant qu'il a toujours été célibataire... ► Il ne fume pas, ne se drogue pas, et ne boit qu'en soirée. Sinon, c'est COFFEE POWER ! ► C'est le répertoire mondial des blagues de merde. Du style " Un pingouin qui respirait par les fesses s'est assis. Il est mort." C'est le genre de truc qui le connaît. ► Rares sont les photos de lui où il ne fait pas des têtes bizarres: il adore se ridiculiser, il n'a pas peur qu'on le regarde. En fait, il n'a peur de rien. Il aime les défis. ► Il aime beaucoup chanter. Surtout sous la douche. Mais chut, c'est un secret.

► Il y a vingt ans, nous étions voisins. Nous étions des enfants aussi, de tous petits enfants. On avait vu sur nos jardins respectifs, et nos balançoires étaient face à face. Alors tous les soirs, après l'école, le goûter et les leçons, on s'asseyaient face à face, sur nos balançoires. On se balançaient. On ne se quittait pas des yeux.

► Ensuite, nous avons appris à nous parler. Tu es descendu de ta balançoires, avec tes cheveux noirs, déjà pas mal long, pour me demander mon nom. Je te retourne la question une fois y avoir répondu. Karina. Le plus beau du monde à mes yeux.

► On parla, on parla, on parla... On ne fit que cela, toutes ses années. Nos 15 ans arrivèrent, et je quittai la Russie pour la première fois. Un an loin de nos balançoires. Quand je revint, tu n'étais plus la même. Tu ne souriais plus, tu ne riais plus, tu ne parlais plus, tu ne vivais plus. Tu n'étais plus que Karina, la voisine d'à côté, orpheline de mère, battue par son père, joueuse de saxophone. Et moi j'étais encore moi, toujours le même, en plus bronzé et des rêves pleins la tête.

► Ton père meurt meurt, et tu ressuscite. Tu n'en peux plus de cette maison, de cette ville, de ce pays, alors tu décide de réaliser ton rêve : la Nouvelle-Orléans. Je te suis, évidemment. Je ne te quitterais plus, je l'ai fait une fois et j'ai l'impression de ne pas t'avoir retrouvée. On fait les insouciants, on fait ce qu'on veut. Tu ouvre une boutique de disque, avec comme seule musique vendable du jazz, de la soul et du gospel. Tu aime l'Amérique. J'aime l'Amérique.

► On fait ton anniversaire. On boit. Beaucoup. Rien ni personne ne nous arrête. Et ça dérape. Le lendemain, on a tout oublié, mais une chose nous saute aux yeux : nous sommes nus. Nous sommes ensemble. Nous sommes enlacés. On s'éloigne l'un de l'autre, autant dans ce lit que dans la vie. Tu ne m'adresse plus la parole. Je repars en Russie. J'essaie d'oublier ça, de faire comme si tout allait pour le mieux, comme si tout était comme avant. Sans toi.

► Mais tu m'appelle. Tu as besoin de moi. Tu es enceinte. Pour la première fois de ma vie, je me soucie de mon avenir. Qu'allais-je devenir ? Pas un salaud, en tous cas. Je cours te rejoindre. Et maintenant ? On se parle, certes, mais le voulons-nous ? Ou plutôt, le veux-tu ? Car je sais pertinemment que je ne veux que ça. Te parler.